«RICHEMONT, ROCHE, NESTLé : VOUS CONSEILLEZ DES ACTIONS SUISSES. QUE DOIT SAVOIR UN DéBUTANT à CE PROPOS ?»

En effet, La lettre des placements , l’hebdomadaire de conseil boursier faisant partie du Figaro Patrimoine et Bourse, suit des titres cotés à la Bourse de Zurich comme Richemont, Nestlé, Alcon et Roche Holding. À l’instar du Royaume-Uni, la Suisse ne fait pas partie de l’Union européenne : les actions de ces pays ne sont pas éligibles aux enveloppes fiscales hexagonales que sont le PEA et le PEA-PME. 

Il faudra donc utiliser un compte-titres, de préférence chez les courtiers en ligne, moins chers que les banques de réseau. Notez que les intermédiaires sont maîtres de leur politique commerciale et choisissent librement à quels titres ils donnent accès au non. Mais généralement, intervenir sur les grandes valeurs ne pose pas de difficulté. 

La fiscalité des dividendes, faiblesse des valeurs étrangères

Gare aussi à la «double fiscalité» des dividendes : la Suisse retient à la source 35 % du montant des coupons – c’est l’«impôt anticipé» –, puis le PFU français s’applique. Heureusement, et en s’armant de patience, en vertu de la convention fiscale liant les deux pays (voir II. A), il est possible d’en récupérer une bonne partie (voir ici et ). 

Enfin, investir en Suisse, et donc en francs suisses, comporte un risque de change. Mais ce dernier nous semble limité, la devise helvétique se montrant historiquement forte.

2025-11-04T13:04:00Z