L’avis d’imposition 2025 est un document important pour tous les contribuables : il officialise le calcul de l’impôt sur les revenus perçus en 2024 et précise le montant à payer ou le remboursement éventuel. Après la période de déclaration, qui s’étale du 10 avril au début juin 2025 selon votre département et votre mode de déclaration, l’administration fiscale transmettra les avis d’imposition au cours de l’été.
La déclaration de revenus 2025 s’accompagne, comme chaque année, de la délivrance de l’ASDIR, ou avis de situation déclarative à l’impôt sur le revenu. Ce document, remis immédiatement à la fin de votre déclaration en ligne, récapitule l’ensemble de vos revenus, charges et le calcul de votre impôt, permettant ainsi de justifier rapidement de votre situation fiscale auprès de tiers (banques, bailleurs, administrations) sans attendre l’avis d’imposition définitif.
Avec la généralisation du télétravail, de nombreux salariés se demandent comment optimiser leur déclaration de revenus en 2025 en déduisant les frais professionnels engagés à domicile. Deux options s’offrent à vous : l’abattement forfaitaire automatique de 10 % ou la déclaration au réel, permettant de déduire précisément les dépenses liées au télétravail si elles dépassent ce montant.
Contrairement à certaines attentes, la déclaration de revenus 2025 ne comporte finalement pas de nouvelle case dédiée au crédit d’impôt pour les « services à la personne ». Les contribuables doivent donc continuer à renseigner leurs dépenses engagées pour l’emploi d’un salarié à domicile dans les cases habituelles du formulaire 2042, notamment les cases 7DB et 7DL selon la nature des dépenses et les bénéficiaires concernés.
Contrairement à une rumeur persistante, il n’existe aucune mesure prévoyant que tous les paiements de plus de 1 000 euros soient prochainement signalés automatiquement à l’administration fiscale. Aucune disposition de la loi de finances 2025 ni des textes officiels ne prévoit une telle obligation de déclaration systématique pour les particuliers ou les commerçants.
La Caisse nationale des allocations familiales (CAF) a enregistré une forte hausse des fraudes détectées aux allocations familiales en 2024, atteignant un montant record de 450 millions d’euros, soit une augmentation de 20 % par rapport à l’année précédente. Cette progression s’explique avant tout par l’intensification et la modernisation des contrôles, avec près de 30 millions de vérifications menées sur l’ensemble du territoire et le recours accru au croisement de fichiers entre administrations.
À l’occasion du pont de l’Ascension 2025, de nombreux parents se demandent si les élèves auront cours le vendredi 30 mai. La réponse est claire : non, il n’y aura pas classe ce jour-là, ni le samedi 31 mai. Cette mesure, inscrite dans le calendrier officiel de l’Éducation nationale, concerne tous les élèves des écoles, collèges et lycées de France, quelle que soit leur zone académique. Les enfants profiteront ainsi d’un week-end prolongé de quatre jours, du jeudi 29 mai (jour férié de l’Ascension) au dimanche 1er juin, avec une reprise des cours prévue le lundi 2 juin 2025.
Des milliers de retraités se retrouvent privés de la revalorisation automatique de leur pension, pourtant prévue par la loi pour suivre l’inflation. Cette année, la hausse de 2,2 % devait être appliquée au 1er janvier sur les pensions de base, conformément à l’indexation sur l’évolution des prix à la consommation. Cependant, de nombreux bénéficiaires n’ont pas vu cette augmentation apparaître sur leur versement, suscitant incompréhension et inquiétude.
Une proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire le droit du sol dans la Constitution a été déposée à l’Assemblée nationale le 7 mai 2025. Ce débat intervient dans un contexte de tensions politiques autour de l’accès à la nationalité, notamment après le durcissement des conditions à Mayotte et les appels de certains partis à restreindre, voire supprimer, ce droit en métropole.
Une circulaire de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, durcit sensiblement les conditions d’accès à la nationalité française. Présentée comme une rupture assumée, cette circulaire impose aux préfets une politique de naturalisation très exigeante et vise à faire de l’acquisition de la nationalité un véritable parcours de mérite, fondé sur l’adhésion aux valeurs républicaines et le sentiment d’appartenance à la communauté nationale
Les frais bancaires prélevés lors d’une succession, longtemps critiqués pour leur opacité et leur niveau élevé, sont désormais strictement encadrés par la loi. Jusqu’à présent, chaque banque fixait librement ses tarifs, entraînant de fortes disparités : pour une succession de 20 000 euros, les frais pouvaient varier de 80 à plus de 500 euros selon l’établissement, soit des montants bien supérieurs à ceux pratiqués chez nos voisins européens. Face à cette situation, le Parlement a adopté une réforme majeure visant à limiter ces coûts et à protéger les héritiers.
2025-05-09T14:37:49Z